Lors de la 20ème rencontre des partenaires stratégiques de BOC Group (SPM) qui a eu lieu en septembre 2022 au Palais de Schönbrunn à Vienne en Autriche, Christelle Mekuate, Architecte Digital à l’ESCP Business School, nous raconte comment elle a utilisé ADOIT pour mettre en place des bonnes pratiques afin d’assurer la mise en œuvre des projets de transformation. Dans une courte interview, Christelle Mekuate raconte à Marina Vial, responsable des activités commerciales de BOC France, quelle stratégie elle a mis en place pour construire le référentiel d’architecture d’entreprise de l’ESCP. Elle nous dévoile les défis qu’elle a rencontré mais aussi ses premiers succès.
Marina: Dans quel contexte vous-êtes-vous mis à la recherche d’une solution pour outiller votre démarche d’architecture d’entreprise et votre démarche de gestion des processus métier ?
Christelle: Bonjour Marina. C’est un plaisir d’être ici. En 2019-2020, l’ESCP a lancé tout un programme de transformation digitale puisque l’ESCP est une école qui a plus de 200 ans, et qui a donc un grand nombre d’applications et de projets qui ont été mis en place depuis longtemps. Il était surtout question de commencer un projet global de transformation digitale de ces applications et projets. Il y avait plus de 30 projets qui avaient été pensés, imaginés pour pouvoir rendre l’école beaucoup plus innovante, améliorer la manière de donner des cours et autres. Le besoin est venu, de mettre en place une Direction des Systèmes de l’Information et une Direction de la Transformation Digitale. Et il y a eu donc le besoin de recruter un architecte pour accompagner tout ça. C’est comme ça que j’ai été recrutée à l’ESCP Business School. Initialement, le projet était d’accompagner la partie technologique pour pouvoir faire des architectures technologiques. Mais à mon arrivée, on a essayé de revoir la manière d’aborder le sujet en intégrant les aspects applicatifs, processus et stratégiques. C’est un peu ça le contexte. Et surtout, il n’y avait pas encore d’architecte à l’ESCP, donc il a fallu aussi expliquer son rôle, puisque cette fonction était nouvelle dans l’école. Et il y a aussi le COVID qui est venu s’ajouter à la danse. Donc, ça a été un vrai challenge mais aussi une belle expérience et ceci depuis le début.
Marina: Quels ont été les critères de sélection clés pour choisir avec quels outils vous alliez travailler?
Christelle: Au départ, comme je le disais, c’était une approche autour de la couche technologique. Mais on a revu la stratégie et on a décidé de couvrir également les aspects métiers, applicatifs et stratégiques. On a donc mis en place un certain nombre de critères. Est-ce que la solution peut couvrir premièrement, les aspects technologiques, applicatifs, métiers et stratégiques? Est-ce que la solution peut permettre de visualiser l’architecture actuelle par rapport à l’architecture cible? Est-ce que la solution peut nous permettre de bien faire des analyses d’impact des dépendances? Est-ce que la solution peut être facilement acceptée par les utilisateurs? Parce que ça, c’est un point très important dans un contexte où la culture d’architecture d’entreprise n’était pas encore positionnée. Donc l’acceptation, l’interface utilisateur, la facilité de prise en main par les différents contributeurs, la couverture de la couche métier, mais aussi le coût étaient autant de critères clés pour choisir la solution. On voulait une solution assez complète à un coût abordable par rapport au budget qui était disponible.
Marina: Merci Christelle. Aujourd’hui, ça fait un peu plus de deux ans que les outils ont été introduits. Quels sont les plus gros défis que tu as rencontrés et qu’est-ce que vous avez pu mettre en place, ton équipe et toi, pour relever ces défis?
Découvrez la réponse de Christelle Mekuate dans la vidéo:
